Être divisé, de Blanche Edenn

Editions : Plume Blanche
Collection : Plume Noire & Plume de Poche
Autrice : Blanche Edenn
Couverture : Blanche Edenn
Parution : Novembre 2017
On a tous envie de quelque chose,
du chocolat pour certains, de l’argent pour d’autres.
Et on fait en sorte que ce besoin soit comblé.

Cat a envie de quelque chose de précis,
sa vie à elle, cette vie qui devrait être sienne.
Et elle compte bien faire en sorte d’assouvir son obsession.

Envier. Désirer. Obtenir.


Ce roman est dans ma petite (*tousse*) PAL depuis peu de temps. C’est un roman court et la police est grosse. J’hésitais à le lire à cause du résumé qui promettait un peu des frissons et que ça n’avait pas l’air joyeux dedans. Avais-je tort ? PAS DU TOUT.

Cat veut une vie à elle et fera tout pour l’obtenir. « Envier. Désirer. Obtenir. » sont les maîtres mots du roman.  Elle cherche son bonheur à tout prix et veut être auprès de sa maman.

En lisant le prologue je me demandais ce que j’allais découvrir. Un mot : BRRRRRRRR. J’ai eu le cœur serré en commençant le roman.
L’histoire est entraînante malgré sa longueur (un peu long au bout d’un temps). J’avais vraiment envie de finir le roman et évidemment connaître le final. Ce dernier nous permet des réponses à nos questions (reste une énigme. Moi et mes détails *-*) et de clôturer cette histoire. Nous savons pourquoi Cat est qui elle est et telle qu’elle est. Il y avait des indices, mais je n’ai pas réfléchi pendant la lecture.
Malgré d’être dans les pensées de Cat, on sourit malgré nous.  Nous suivons ce personnage abandonné, exclu qui veut être reconnu. L’histoire est de son point de vue. L’histoire nous montre son esprit. L’histoire est simple dans un sens et pourtant compliqué dans l’autre. C’est une sorte de huit clos, d’un point A à un point B. Ce qui change est la complexité du personnage.
C’est un roman sombre et psychologique. C’en est presque dérangeant les pensées qu’a notre protagoniste. Ce n’est pas la protagoniste en elle-même mais bien sa façon de penser, sa façon de voir les couleurs. On n’en n’oublie l’aspect fantastique tant que le roman nous entraîne dans du réalisme. Cet aspect surnaturel est bien présent pourtant. En plus, l’écriture de Blanche Edenn est fluide, riche et percutante. On ne demande qu’à comprendre Cat. Les mots en gras sont importants et appuient, précisent sa mentalité. Sinon, je kiffe le dernier chapitre. Oops. Des éléments qu’on apprend dedans m’ont tiré la grimace. Fragilité psychologique. Et puis, les explications sont là. Il est vraiment bien, quoi. *-* Il confirme une certaine mentalité.
En lisant, je me demandais surtout dans quelle époque se situe le récit. En découvrant un personnage, j’avais peur que la mère ne s’occupe pas de ses enfants. Je me suis royalement gourée. La maman aime énormément ses filles et s’en occupe pour certaines choses. Ouais tout de même. =./

La fille, Cat, que nous suivons est frappadingue (ok ok, ce n’est pas politiquement correct) et doit rejoindre un hôpital psychiatrique. Elle est flippante avec ses pensées, ses idées et sa logique. C’est un être froid, limite sans émotions. Elle veut vivre tout simplement. Elle n’hésite pas à se satisfaire et aller jusqu’au bout de ses idées. Petit être égoïste et jaloux où le seul rayon de soleil est sa mère. Tout au long de ma lecture, je me suis dit qu’elle devait voir un psy. Je voulais également rentrer dans le roman pour la sortir de cette maison. Elle est particulière, attachante quand elle parle de sa mère mais alarmante dans ses idées et ses propos. Flippante. Son âge risque de toucher certains d’entre vous. Personnellement, j’en avais rien à faire. Ça ne me choque pas.


L’illustration est vraiment magnifique. Toute sa signification a un sens une fois le récit lu. On voit tous les symboles importants du roman sur cette couverture. Je l’ai mieux appréciés à sa juste valeur après du coup.

Ce roman court est percutant et un peu dérangeant. Nous suivons Cat, un être psychologiquement pas dans nos mœurs, voulant à tout prix être auprès de sa maman. Elle est attachante et inquiétante. L’histoire est bien écrite avec cette écriture riche et en plus, on veut aller jusqu’au bout pour savoir ce qu’il se passera. 

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